L’entreprise et Le cycle de financement

cycle de financement n’est pas que le « négatif » des cycles d’exploitation et des cycles d’investissement. Le cycle de financement s’analyse financièrement comme la mise à la disposition de l’entreprise de liquidités par des apporteurs externes que sont les actionnaires et les prêteurs. Cette mise à disposition de liquidités est une ressource sur la durée de l’opération. À l’échéance, un flux de liquidité de sens opposé vient mettre un terme à l’opération.

Le cycle de financement

Le caractère cyclique vient de la durée courte, longue, voire infinie dans le cas des actionnaires, pendant laquelle l’entreprise peut employer ces fonds. Les opérations de financement sont multiples, possèdent des échéances différentes, se superposent. En ce sens, elles constituent non pas un, mais plusieurs cycles de financement.

On distingue ainsi des opérations « longues » qui constituent le cycle de financement « long » de l’entreprise et des opérations « courtes » assurant des ressources « courtes » à l’entreprise.

Le cycle de financement de l’entreprise n’est pas le simple décalque en ressources de la structure des emplois de fonds effectués dans les cycles d’investissement et d’exploitation. Les flux de financement ne sont pas mécaniquement la contrepartie des précédents ; il existe des flux financiers autonomes qui sont l’expression de choix volontaires de financement de l’entreprise1. En cas de besoin non couverts, l’entreprise peut mettre en place un ou plusieurs financements qui se renouvellent.

Le cycle de financement

De même, en cas d’excédent de ressources, elle peut procéder à des remboursements ponctuels ou placer le surplus monétaire auprès de tiers financiers.

Cette politique s’exprime notamment par le recours plus ou moins accentué à l’endettement comparé au financement par capitaux propres en provenance des actionnaires. La différence réside dans l’obligation de remboursement liée à un emprunt qui induit une gestion des échéances du cycle de financement.

Au-delà de leur statut juridique de dettes ou de capitaux propres, au-delà de leurs caractéristiques d’échéance, le point commun des opérations de financement est leur passage rythmé et obligé par la trésorerie de l’entreprise. La mise en place et le dénouement des opérations de financement se traduit de manière continue et renouvelée par des flux de liquidités. Ceux-ci, à leur tour, s’ajoutent, modifient et contrebalancent les autres flux d’encaissement et de décaissement dans le creuset unique qu’est la trésorerie de l’entreprise.

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