Environnement de l’entreprise : macro et micro environnement

L’entreprise existe dans un environnement dont elle fait partie intégrante. Elle n’est donc pas indépendante et ne suffit pas à elle même. Par ailleurs, les activités de l’entreprise se développent en interdépendance étroite avec l’environnement qui lui impose des contraintes. Les structures internes de l’entreprise, en vue de faire face aux incertitudes, s’adaptent aux types et aux conditions de l’environnement, qui n’est ni statique, ni homogène.

L’environnement de l’entreprise c’est l’ensemble des facteurs extérieurs à l’entreprise et qui ont une influence direct ou indirecte  sur elle. On distingue généralement trois types  :

Environnement de l'entreprise

  1. le macro-environnement : environnement général de l’entreprise qui intègre les aspects sociologiques, économiques, juridiques, techniques … tant nationaux qu’internationaux.
  2. le micro-environnement : environnement spécifique de l’entreprise constitué de ses clients, de ses fournisseurs, de ses sous-traitants, de ses concurrents…
  3. Le méso–environnement : représente les caractéristiques du jeu concurrentiel dans le secteur. Un secteur d’activité ne se trouve pas dans le même état selon les pays où l’on peut observer des différences au niveau de l’intensité de la demande.

L’environnement de l’entreprise est constitué de l’ensemble des forces extérieures à l’entreprise qui agissent et réagissent au profit ou à l’encontre de l’entreprise.

l’environnement de l’entreprise

Un environnement Politique : Les décisions politiques sur les thèmes de la fiscalité ou du social par exemple vont se répercuter sur le comportement des acteurs de l’entreprise.

Un environnement Economique : On retrouve ici les grandes tendances liées à la conjoncture économique comme la croissance, l’inflation, le chômage ou encore la politique monétaire qui vont se répercutées sur l’activité de l’entreprise.

Un environnement Socioculturel : Les facteurs démographiques, culturels, morales ou l’évolution des modes de vie peuvent en partie expliquer le comportement de l’entreprise et de son marché.

Un environnement Technologique : Il comprend les nouvelles avancées technologiques, les dépenses de recherche et développement publics ou privées qui augmenteront la productivité des entreprises.

Un environnement Ecologique : Il reflète à la fois l’évolution des règlementations liées à la protection de l’environnement et celle des nouvelles attentes des clients sur la dimension éthique des entreprises. On peut aussi y intégrer les ressources naturelles que va utiliser l’entreprise.

Un environnement Légal : Toutes les sociétés devront respecter les lois, règlement et autres décrets qui vont régir l’exercice de l’activité économique.

Relations entre l’entreprise et son environnement :

a. L’entreprise doit s’adapter à son environnement

Les différentes composantes de l’environnement des entreprises évoluent : la concurrence se mondialise, la demande des consommateurs change rapidement, les technologies, les sciences progressent, les événements politiques et économiques s’enchaînent et la réglementation se modifie.

Les entreprises se doivent d’adapter leur stratégie en fonction de l’évolution des composantes de l’environnement. Elles identifient les menaces que les évolutions de l’environnement font peser sur elles, mais aussi les opportunités qui peuvent en naître. Les entreprises ne peuvent pas rester passives face à ces évolutions.

Relations entre l’entreprise et son environnement

Exemple :
L’augmentation du prix du pétrole (modification de l’environnement économique) est une menace pour de nombreuses entreprises, notamment dans le transport aérien ou l’automobile. Toutefois, cette évolution de l’environnement peut être perçue comme une opportunité pour d’autres. Ainsi, partant de ce constat, Toyota a développé une voiture hybride (Prius).

La demande pour cette voiture dépasse largement l’offre et permet à Toyota de gagner des parts de marché. Cette entreprise a donc transformé une contrainte en opportunité. Toutefois les entreprises ne font pas que subir leur environnement, elles peuvent également l’influencer.

b. L’entreprise a une influence sur l’environnement

L’entreprise agit également sur son environnement d’une façon positive (création d’emplois…) ou négative (pollution).

Par sa stratégie, par son activité, par ses produits, l’entreprise modifie son environnement, de façon positive ou négative. Par exemple, une entreprise par sa présence dans une zone géographique donnée a des influences positives sur l’environnement : création d’emplois, formation des  salariés, diffusion de technologies…Lorsqu’elle innove, l’entreprise peut modifier ou créer des habitudes nouvelles de consommation (téléphonie mobile, restauration rapide, Internet…).

Toutefois une entreprise peut avoir des influences plus négatives sur son environnement : pollution, dégradation des paysages (conséquences négatives sur l’environnement écologique), licenciements massifs (conséquences négatives sur l’environnement économique et social)…

L’entreprise dans son environnement :

A. Environnement économique

1. Le rôle des Banques centrales

Les Banques centrales sont chargées de définir la politique monétaire de leur zone d’intervention et de prendre les décisions nécessaires à sa mise en œuvre.

À ce titre elles doivent assurer et maintenir la valeur de la monnaie et donc la stabilité des prix et le pouvoir d’achat. Dans la plupart des pays, le principal objectif est de maintenir une inflation faible (entre 1 et 2 %). Les principaux instruments de la politique monétaire des Banques centrales sont :

a. le pilotage des taux directeurs et les montants prêtés aux banques

Le pilotage des taux directeurs est le principal moyen pour une Banque centrale d’agir sur l’économie. Lorsque le taux d’intérêt baisse, les agents économiques empruntent davantage pour acheter, ce qui provoque une hausse de la demande et donc une tendance à la hausse des prix. Le mécanisme est inverse lorsque le taux d’intérêt monte. La Banque centrale utilise trois taux directeurs différents :

✓Le taux des opérations principales de refinancement. Par des opérations de prêt aux banques, la Banque centrale injecte des liquidités sur le marché interbancaire. Elle détermine ainsi la quantité de monnaie prêtée et le taux auquel les banques se refinancent.

✓ Le taux de prêt marginal. Le besoin de liquidité des banques peut augmenter brutalement. Elles ont la possibilité d’emprunter auprès de la Banque centrale lorsqu’elles n’ont pas trouvé les liquidités entre elles.

✓ Le taux de dépôt, c’est le taux de rémunération des dépôts des banques auprès de la BC. Les banques doivent constituer des réserves auprès de la Banque centrale. Cette dernière les rémunère à un taux qu’elle détermine.

b. la conduite de la politique de change.

Le taux de change d’une monnaie est déterminé par la loi de l’offre et de la demande. Son niveau est influencé par les soldes des balances commerciales et des paiements qui déterminent le niveau des réserves en devises accumulées par les Banques centrales.

Les Banques centrales disposent par ailleurs de deux leviers d’intervention pour influencer le taux de change de sa devise :

✓Le niveau de ses taux d’intérêts qui rend la devise plus ou moins attractive pour les investisseurs internationaux. Elle agit par ses taux directeurs qui déterminent ensuite ceux du marché monétaire.

✓ Ses interventions directes sur le marché des changes. Elle va ainsi acheter ou vendre des devises en fonction de sa volonté d’influencer le taux de change de sa devise par rapport à une autre devise.

2. Le rôle des états

La politique budgétaire détermine les prélèvements obligatoires et leur affectation. (la politique budgétaire se manifestant par la loi de finance qui prévoit les sources du budget de l’Etat et ses emplois ( salaires, investissements …) La politique budgétaire des États a une incidence immédiate sur la croissance du PIB. En effet, on peut fractionner le calcul du PIB d’une économie en suivant les composantes de la demande :

PIB = Consommation des ménages et administrations+ Investissements des entreprises et administrations + Échanges extérieurs (exportations – importations)

Chacune de ces composantes apporte sa contribution à la croissance du PIB. Les États jouent un rôle significatif dans la conduite de la croissance économique en particulier par leur impact sur la demande. Ils agissent sur la demande directement par l’investissement et la dépense publique. Les politiques fiscales et sociales influencent également la demande privée. Les États interviennent massivement par la dépense publique pour soutenir l’économie lorsque la demande des ménages et l’investissement des entreprises font défaut.

3. L’entreprise et les capitaux

Pour exercer son activité, l’entreprise a besoin en plus du facteur « travail », du facteur « capital » qui lui sera utile pour le financement de son activité. Les sources de financement peuvent être nombreuses :

  • ils peuvent provenir des associés sous forme d’apports en nature ou en espèces pour la constitution de la société ou en cas d’augmentation du capital.
  • les emprunts obligataires : la dette obligataire ressort du long terme. Sa durée de vie est comprise entre 8 et 15 ans.
  • les crédits bancaires : ces crédits peuvent être à moyen et long terme pour le financement des investissements réalisés par l’entreprise, comme ils peuvent être à court terme, de quelques jours à quelques mois pour assurer à tout moment le maintien de la solvabilité de l’entreprise.
  • le crédit-bail ou « leasing » qui a pour objet le financement d’investissements mobiliers ou immobiliers de l’entreprise puisque sa caractéristique fondamentale est la mise à la disposition de l’entreprise d’équipements dans le cadre d’un contrat de longue durée qui prévoit le versement régulier de loyers. L’entreprise n’a pas donc la propriété du bien investi bien quelle en ait l’usage.
  • la bourse ou marché financier dont la fonction essentielle est de constituer une source de financement pour les émetteurs de titres. Deux grands types d’instruments, les actions et les obligations, sont utilisés afin de mobiliser l’épargne des investisseurs.

4. La mondialisation des échanges

La mondialisation des échanges se traduit par deux effets majeurs :

a. L’internationalisation de la production

Dans les groupes internationaux ayant des usines dans de nombreux pays, la production n’est plus exclusivement réalisée dans le pays où les produits sont vendus.

En effet, la partie du commerce international qui se développe le plus est celle des échanges entre filiales d’un même groupe. Une spécialisation des unités de production conduit à fabriquer les composants dans plusieurs pays en fonction soit des coûts de production, soit de la disponibilité des produits de base, soit de l’implantation des clients.

Ainsi de nombreux soustraitants sont amenés à rapprocher leurs unités de production des usines de leurs principaux clients. Les délocalisations ont pour effet de concentrer la production dans les pays à bas coûts.

Les pays développés ne conservent de plus en plus souvent que la recherche et le développement, le marketing et la distribution.

b. L’ouverture des marchés

La suppression des frontières et des droits de douane, le développement des accords commerciaux de grande ampleur et les règles de la concurrence amènent les entreprises d’un pays à être en concurrence directe avec les entreprises du monde entier.

Le développement du e-commerce, à la portée des entreprises de toutes tailles, met le client (individu ou entreprise) à une portée de clic d’une entreprise très éloignée physiquement. Il n’a jamais été aussi facile de toucher une très grande quantité de clients.

5. L’entreprise dans l’économie :

Les caractéristiques du système économique dans lequel l’entreprise est située vont profondément influencer cette dernière. L’entreprise ne peut être isolée du régime économique dans lequel elle baigne.

Pour simplifier on oppose les nations économiques selon le régime de la propriété (libérale ou collectiviste) et selon le niveau de développement.

a. L’entreprise en économie libérale se caractérise par :

  • la propriété privée des moyens de production.
  • la liberté d’entreprise : chacun est libre de créer une entreprise
  • la recherche du profit individuel.
  • l’existence d’un marché où le prix est le mécanisme fondamental de l’activité économique.
  • la concurrence.

b. L’entreprise en économie socialiste se caractérise par :

  • la primauté de l’intérêt collectif : l’individuel est subordonné au général.
  • la propriété collective des moyens de production. Les moyens de production sont la propriété de tous.
  • l’Etat dirige l’économie, le marché n’existe pas et le niveau des échanges, les prix et les revenus sont fixés par l’Etat.
  • la planification autoritaire : l’administration définit les niveaux de tous les équilibres.

B. L’environnement juridique

La plupart des opérationnels doivent gérer des contrats : responsables de site, vendeurs et responsables de l’administration des ventes, acheteurs, responsables des services généraux, etc. Les acheteurs sont certainement les acteurs qui ont le plus besoin de se former aux techniques juridiques :

✓ Ils doivent gérer une grande diversité de contrats : fournitures, biens d’investissements, prestations intellectuelles, prestations sur le site,…
✓La direction juridique, lorsqu’elle existe, est naturellement plus proche de la fonction commerciale qui est considérée comme le nerf de la guerre.

Présentation de l’environnement de l’entreprise

Notion de l’environnement et ses variantes

Selon R. DE BRUECKER (1995, P.26), « l’environnement de l’entreprise est défini par rapport à tout ce qui est situé en dehors : la technologie, la nature des produits, les clients et les concurrents, les autres organisations, le climat politique et économique, etc ».

L’entreprise est soumise à de nombreuses contraintes provenant de son milieu qu’elle ne maîtrise pas. « Son objectif est de réduire cette incertitude ; par conséquent, elle se doit d’analyser et de comprendre son environnement » (J.R. EDIGHOFFER 1998, P. 22).

Certains auteurs ont défini l’environnement de l’entreprise comme l’ensemble de facteurs physiques et sociaux potentiellement pertinents pour l’établissement de la réalisation des objectifs de l’entreprise.

A. DESREUMEAUX (1992, P.115-116) a procédé à une typologie de l’environnement de l’entreprise en citant quatre variantes :

  •  Environnement stable et aléatoire qui fait appel aux petites entreprises ;
  •  Environnement stable et structuré qui fait appel aux grandes entreprises ;
  • Environnement instable qui fait appel à des entreprises flexibles et décentralisées ;
  • Environnement turbulent, hautement complexe qui fait appel à des entreprises de niveau de complexité analogue.

Bien avant, A. E. EMERY et E. L. TRIST (1965) ont distingué des types d’environnements allant de très calmes à très perturbés. Pour eux, le plus complexe est l’environnement turbulent où seule une politique d’institutionnalisation peut permettre l’émergence d’une solution.

Jusqu’aux années soixante, les organisations étaient considérées comme des systèmes fermés. L’intensification des relations entre les entreprises a changé la donne. Ainsi l’évolution de l’environnement des entreprises est inéluctable. S. TERREBERRY (1968) pense que l’environnement organisationnel devient de plus en plus turbulent. CAMERON, KIM et WHETTEN (1987) définissent la turbulence par les changements auxquels est confrontée l’organisation.

Ces changements sont significatifs, rapides et discontinus. I. ANSOFF (1979) a estimé que les turbulences stratégiques font arriver des événements singuliers et inattendus qui résistent aux réponses de succès traditionnelles et qui, au résultat final, ont un impact majeur sur les profits de l’entreprise.

Finalement l’environnement est un ensemble des actions que les entreprises doivent mettre en œuvre afin de réduire les menaces. Ceci ne peut se faire sans la connaissance de l’environnement « spécifique » de l’entreprise. L’environnement « spécifique » diffère de l’environnement général.

Il est constitué des éléments en réelle interaction avec l’entreprise. Selon M. PORTER (1985), « l’entreprise est au centre des forces concurrentielles (clients, fournisseurs, entrants potentiels et les substituts possibles pour l’activité de l’entreprise) ». Dans ce cas l’environnement « spécifique » représente l’environnement pertinent.

Le niveau d’étude de l’environnement de l’entreprise

Le macro-environnement de l’entreprise

Le macro-environnement représente le cadre juridique, la conjoncture économique, le contexte sociologique, le cadre international et les évolutions techniques. Le macro-environnement s’impose à l’entreprise et détermine le cadre de son activité.

Certains auteurs appellent ce niveau, l ’environnement général et le définissent comme un ensemble de facteurs externes à la firme qui ont une influence sur ses opérations mais sur lesquels la firme exerce un faible contrôle (J. D. THOMPSON, 1967). Il concerne généralement les aspects suivants : politique, juridique, économique et socio-culturelle.

Ces facteurs environnementaux conditionnent le niveau macro et le niveau méso environnement.

Il existe de nombreux facteurs clés de cet environnement qui ont des conséquences pour l’entreprise. Celle-ci doit les connaître pour agir efficacement. Par exemple, une entreprise qui décide de lancer un nouveau produit doit savoir que la demande future est fonction de multiples facteurs.

macro environnement entreprise

Le micro-environnement de l’entreprise

Le micro-environnement ( ou l’environnement spécifique) est constitué de catégories d’acheteurs avec lesquelles l’entreprise entretient des relations directes. Il constitue un moyen d’action sur lequel l’entreprise peut agir par sa stratégie.

Il est composé des clients, des réseaux de distribution, des concurrents, des fournisseurs et des partenaires (parties prenantes). La notion de l’environnement spécifique fait souvent intervenir la notion des parties intéressées ou prenantes ; on désigne ainsi les personnes, les groupes et institutions sur qui les résultats obtenus par l’entreprise auront des répercussions directes ou indirectes.

En effet, depuis quelques décennies, nous assistons à des profondes mutations du système industriel et de nouveaux paradigmes se révèlent : montée des services, information en réseaux, mondialisation de l’industrie, complexification des processus technologiques. Ces évolutions ont fait naître une nouvelle approche : le méso- environnement.

Le micro environnement de l’entreprise est constitué par ses partenaires sur le marché. L’entreprise désirant connaître son environnement spécifique doit apprécier les différents aspects le concernant. Cette étude de l’environnement de l’entreprise spécifique constitue le contenu essentiel des études de marché réalisées par les entreprises.

micro-environnement de l’entreprise

Le méso–environnement représente les caractéristiques du jeu concurrentiel dans le secteur. Un secteur d’activité ne se trouve pas dans le même état selon les pays où l’on peut observer des différences au niveau de l’intensité de la demande. De ce point de vue, dans une perspective d’internationalisation de son activité, l’entreprise ne peut se soustraire à l’analyse du méso-environnement caractéristique du pays dans lequel elle envisage d’étendre son activité.

Le méso-environnement met en exergue les interrelations entre les chaînes transactionnelles : des modifications peuvent entraîner des transformations dans d’autres secteurs tout en obligeant les entreprises qui y opèrent à adapter leur comportement.

L’objectif de la méso-analyse est d’expliquer le fonctionnement du système productif à partir d’une méthode propre à elle, différente de celle de la micro-économie et de la macro- économie. Il s’agira d’expliquer le comportement des agents du système productif et de comprendre la stratégie des pouvoirs publics. La méso-analyse intègre mieux les « structures » et les « stratégies » puisqu’ inspirée par l’analyse de système, elle suppose des effets de « feect backs » continuels. Une nouvelle méso-analyse se singularise par les nouvelles tendances:

  • l’hostilité à l’intervention des pouvoirs publics dans la vie économique ;
  • l’utilisation des nouveaux outils : déréglementation ;
  • les marchés contestables qui rendent mieux compte de la complexité des structures industrielles.

Il faut retenir à travers cette vision de l’environnement  de l’entreprise que ce ne sont pas les effets directs ou indirects qui importent. Après tout, une variable du macro-environnement peut avoir un effet direct sur l’organisation. Il faudra considérer l’importance de l’impact et la capacité de modification de l’organisation.

En fait, nous pouvons supposer que plus l’environnement  de l’entreprise sera proche de l’organisation, plus l’organisation aura du pourvoir sur les éléments de cet environnement (c’est la notion de l’environnement pertinent). Le pouvoir étant la capacité à amener un élément à adopter un comportement qu’il n’aurait pas choisi spontanément.

En somme et en science de gestion, « l’environnement est l’ensemble de facteur socio – économiques qui influent sur la vie de l’entreprise : la concurrence, l’Etat, la législation sociale, financière et commerciale ; les groupes de pression : lobbies, syndicats, associations de consommateurs, etc. (A. SILEM, 1999, P. 265). En d’autres termes, ces composantes ne sont pas isolées, elles s’imbriquent et forment un environnement à trois variables : domaine, acteur, force comme l’indique le schéma ci-après:

micro-macro-environnement-entreprise

Il faut préciser que la nature de l’environnement de l’entreprise n’est pas statique. L’environnement de l’entreprise que nous venons de définir change de nature : il est turbulent. La turbulence entraînera des modifications dans l’environnement qui auront un impact sur l’organisation de l’entreprise. Les causes des turbulences, généralement relevées dans la littérature sont : la complexité, l’incertitude et le dynamisme. La complexité correspond à l’hétérogénéité et à l’étendus des activités d’une organisation ( G. G. DESS et D. W. BEART 1984). L’incertitude est le manque d’information sur des facteurs environnementaux rendant impossible la prévision de l’impact d’une décision spécifique sur l’organisation. Quant au dynamisme, il entraîne l’absence de modèles en renforçant le caractère impréductible de variations des facteurs constituant l’environnement (L. J. BOURGEOIS 1985). Le dynamisme peut se trouver représenté par la croissance du marché, la modification de la structure concurrentielle ou l’amélioration des technologies.

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8 réflexions au sujet de “Environnement de l’entreprise : macro et micro environnement”

  1. L’entreprise s’insere dans un milieu compose de differents acteurs et forces externes plus ou moins eloignes de son activite. Ils sont successibles d’affecter la capacite de cette derniere a developper et entretenir des relations fecondes avec ses marches cibles ou bien offrir de nouvelles opportunites a saisir. Ils forment ce que l’on appelle le micro-environnement et le macro-environnement. Definissons de quoi il s’agit.

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