Un compte est la plus petite unité d’enregistrement d’une opération comptable. Prenons l’exemple où on voudrait augmenter le capital social d’une entreprise de 10.000 DH. Cette augmentation est une opération comptable qu’il faut enregistrer. Il va falloir créer un compte » capital propre » qu’on va créditer de 10.000 DH. Au contraire, si on veut diminuer le capital social, on va débiter ce compte.
Classement des comptes dans le PCM(Plan Comptable Marocain) :
Actif :
- Actif immobilisé : classe 2
- Actif circulant : classe 3
- Trésorerie actif : classe 5
Passif :
- Financement permanent : classe 1
- Passif circulant : classe 4
- Trésorerie passif : classe 5
Exemple :
on prend le compte 3111
Présentation d’un compte :
Les notions de débit et de crédit
Ces notions sont indissociables de la notion de compte. Le compte est le concept de base d’une comptabilité en partie double. Il peut être représenté par un tableau en 2 colonnes en haut duquel figure le numéro et le nom (compte en T). La colonne de gauche s’appelle débit et celle de droite crédit. Le solde du compte est dit débiteur si le total des débits du compte est supérieur au total des crédits. Il est créditeur dans le cas inverse. L’ensemble des numéros et noms de comptes utilisés par une entreprise s’appelle « plan comptable ».
Remarque :
L’ensemble des comptes détaillés d’un comptabilité s’appelle « grand-livre »,
Comptabilité en partie double
La règle de la partie double est essentielle pour la compréhension de la comptabilité. Son énoncé est simple (lui) : Toute écriture passée dans un certain sens sur un compte doit être accompagnée d’une (ou plusieurs) écriture, en sens inverse, du même montant total, sur un (ou plusieurs) compte.
Pour vérifier qu’une comptabilité satisfait bien à cette règle, on établit la balance comptable, qui est la liste exhaustive des comptes avec leurs soldes. Le total des soldes débiteurs doit être égal au total des soldes créditeurs. Dans ce cas (qui est le cas normal) on dit que la balance est équilibrée.
Exemple d’application :
Mr X crée une entreprise avec des membres de sa famille. Le 01/07/N fait un apport de capital de 500 000 DH qu’il verse au compte bancaire de la société nouvellement crée :
Le 02/07/N l’entreprise a commandé une photocopieuse au prix de 50.000 DH ;
Le 20/07/N la photocopieuse est livrée et payable dans les 15 jours :
Le 05/08/N la photocopieuse est payée au fournisseur par chèque :
Le 06/08/N l’entreprise commande des marchandises ;
Le 20/08/N les marchandises sont livrées, l’entreprise verse aux fournisseurs un chèque de 200.000 DH :
Le 24/08/N l’entreprise fait sa première vente de marchandises pour 3000 DH, le client paye comptant par argent liquide :
La présentation de l’ensemble des comptes de l’entreprise se fait dans un document appelé le grand livre.
Un 2ème document très important pour la tenue de la comptabilité est le journal, il enregistre les opérations, par ordre chronologique, et permet de vérifier à chaque opération que la partie double est respectée.
Le journal comptable:
Un journal est un livre comptable sur lequel les écritures sont enregistrées jour par jour. Les enregistrements comptables portés sur un journal sont appelés écritures. Chaque écriture comprend au moins un compte débité et un compte crédité d’égal montant (comptabilité en partie double).
Le journal de l’exemple d’application :
Le grand-livre:
Le grand-livre établit la liste des comptes dans l’ordre de leurs numéros en donnant pour chacun d’eux les informations suivantes :
- Numéro du compte
- Nom du compte
et dans l’ordre chronologique des opérations effectuées, on a les informations suivantes,
- date
- libellé de l’écriture
- n° de pièce comptable
- journal de passation
- montant (en débit ou en crédit)
La balance
C’est la liste des comptes de la société dans l’ordre de leurs numéros avec 4 colonnes :
- mouvements débits
- mouvements crédits
- soldes débiteurs
- soldes créditeurs
Exemple:
On doit constater l’égalité des mouvements DEBITS et des mouvements CREDITS d’une part, des soldes DEBITEURS et des soldes CREDITEURS d’autre part. Cette égalité obligatoire résultant du principe de la partie double.
kabamba
je pense que vous avez eu une bonne idée,
Tournay
C’est très bien
lyoye
merci beaucoup pour ces merveilleux information