Les échanges internationaux englobent le commerce de biens et de services entre pays, favorisant la spécialisation et l’interdépendance économique. Ils incluent également les mouvements de facteurs de production tels que le capital et la main-d’œuvre, permettant une allocation optimale des ressources. Ces échanges sont influencés par les politiques commerciales, les accords internationaux et les avantages comparatifs. Ils jouent un rôle clé dans la croissance économique et le développement mondial.
Les échanges internationaux
Échanges de biens et de services
– Échanges de biens = échanges les plus courants
Trois catégories de biens échangés : productions de base, produits semi-ouvrés et produits manufacturés.
– Plusieurs catégories de services échangés : transport et voyages, communication internationale, construction, services d’assurance et services financiers, redevances et droits de licences..
Échanges de facteurs de production
– Mouvements de capitaux : investissements directs à l’étranger (IDE), investissements de portefeuille et placements ou emprunts à court terme.
– Circulation des personnes (flux migratoires), occasionnant des opérations économiques et financières : transferts de revenus dans (ou en provenance) des pays d’origine, rapatriement des profits…
– Flux d’informations : échanges de coopérants, voyages d’études, programmes de communication…
L’évolution des échanges internationaux
Les échanges internationaux connaissent des évolutions significatives à l’occasion de ce que l’on nomme les « mondialisations ».
Première mondialisation au XIXe siècle
Développement des échanges internationaux accompagne le développement industriel : multipliés par 25 entre 1800 et 1912 (production par tête multipliée seulement par 2,2).
Importance des flux de biens.
Domination de l’Europe.
Deuxième mondialisation après 1945
Progression spectaculaire des échanges internationaux, commerciaux et de capitaux après la guerre. Le commerce international progresse plus vite que la production mondiale.
Division internationale du travail : spécialisation des pays industriels dans la production et l’échange de produits manufacturés, spécialisation des pays en voie de développement dans la production et l’échange de produits primaires.
Domination des États-Unis.
Troisième mondialisation à partir de 1980
Transformation du commerce international :
– fort développement du commerce intra-firmes en raison de la filialisation des entreprises
– prédominance du commerce intrabranches
– partie importante du commerce est liée à l’économie « d’assemblage » (dissociation dans l’espace de la fabrication d’un bien)
Régionalisation = nouvelle organisation du commerce mondial
La balance des paiements
L’évaluation des échanges internationaux de marchandises
Il est important, pour des États, de connaître avec précision la situation de leur commerce extérieur et de pouvoir évaluer les exportations et les importations. Des conventions existent :
- pour les exportations, l’évaluation s’effectue franco à bord (FAB), c’est-à-dire que la valeur n’inclut ni les frais de transport, ni les frais d’assurance ;
- pour les importations, l’évaluation s’effectue coût-assurance-frêt (la valeur inclut, outre le prix des biens, les frais de transport et d’assurance).
L’enregistrement des échanges internationaux : la balance des paiements
Dans une balance des paiements, les opérations sont enregistrées selon le principe de la comptabilité en partie double ; en conséquence, la balance des paiements, comme toute balance comptable, est en équilibre et dégage un solde global nul.
Présentation synthétique de la balance des paiements
L’analyse de la balance des paiements
L’analyse de l’insertion internationale d’une nation peut s’effectuer de plusieurs manières :
Par le solde de la balance commerciale = différence entre les exportations et les importations : permet de calculer le taux de couverture, c’est-à-dire l’importance avec laquelle les exportations couvrent les importations. Une analyse de la structure par pays et par produits des exportations et des importations révèle les forces et les faiblesses de l’économie dans ses échanges de marchandises ;
Par le solde de la balance des transactions courantes : s’il est déficitaire, le pays présente un besoin de financement qui devra donc être financé grâce à l’épargne étrangère ; si la balance des transactions courantes est excédentaire, cela signifie que le pays dégage des capacités de financement ;
Par le solde global : un solde global négatif traduit une détérioration de la position monétaire extérieure du pays, qui se comble par des flux financiers du secteur bancaire et/ou de la banque centrale (et inversement).
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